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Cuba – Un voyage incroyable dans un monde anti-capitaliste

Après quatre jours de détente pour notre lune de miel, nous sommes retournés à la capitale et cette fois nous avons eu une belle journée de soleil et de ciel bleu, enfin! Le centre était encore plus beau sous le soleil.

Havana under the sunParanamas Havana

Cette fois, nous avons pris le bus touristique et sommes allés visiter la place de la révolution, on se trouve le célèbre dessin du visage de Ché Guevarra sur le bâtiment gouvernemental.

Alexis in Plaza da revolucion

Voyager à Cuba est une expérience unique et incroyable et certainement Havana a été notre endroit préféré du pays. C’est là où on peut sentir la force de ce système communiste, mais aussi ses échecs et ses défauts. C’est un système totalement anti-capitaliste qui nous a fait nous sentir comme nulle part ailleurs.

C’est drôle de se promener dans les rues principals de la capitale sans voir aucune publicité nulle part, pas une seule d’ailleurs non plus dans tout le pays! La seule chose que nous ayons pu voir c’est la propagandes faites par le gouvernement, d’énormes dessins et slogans sur la révolution et le socialisme éparpillés un peu partout à travers le pays, beaucoup d’images de Che, Fidel ou de Camillo Cienfuego, les héros de la révolution.

Propagand

Á Havana Vieja, on peut voir quelques magasins pour les touristes, mais dans les autres quartiers, il est possible de marcher et marcher sans voir absolument aucun magasin, et quand vous en trouvé un, il est généralement très bizarre, sans décoration, très peu d’options de produits et même parfois très peu de produits.

Les artistes cubains sont extrêmement encouragés et protégés et peuvent avoir une meilleure qualité de vie. Le pays donne beaucoup d’importance à la musique, l’art et les sports, ainsi on voit des artistes et sportifs talentueux de partout. Dans notre société capitaliste, si un adolescent dit à son père: «Papa, je veux devenir musicien, » ses parents lui diront probablement: «La musique c’est pour les bons à rien, va plutôt étudier quelque chose où tu pourras faire une bonne carrière mon fils. » À Cuba, jamais un père ne dirait ça à son fils, bien au contraire, d’ailleurs les enfants peuvent déjà choisir d’étudier la musique à partir du collège. C’est vraiment un autre monde.

Musicians

Il est intéressant d’essayer de comprendre un système où tout le monde, peu importe la profession, gagnent entre 15 à 25 dollars par mois. C’est quelque chose de difficile à croire, mais tous les Cubains à leur manière, tentent de faire de l’argent supplémentaire et il est fréquent de voir de nombreuses entreprises dans le garage à la maison du peuple, comme une petite restauration rapide, la vente de fruits ou d’autres produits ou même un restaurant . Il existe un marché noir pour tout.

Les gens sont très pauvres, mais bizarrement on n’a jamais vu un seul mendiant demander de l’argent dans la rue ou de SDF, il semble que ça n’existe pas à Cuba.
Comme tout bon pays socialiste, l’éducation et la santé est un droit pour tous et à Cuba ça fonctionne bien. Le gens sont en bonne santé, l’espérance de vie des Cubains est supérieur à celles des Américains. C’est le seul pays du tiers monde de la planète où 100% de la population sait lire et écrire. Les gens n’ont pas de pouvoir économique, mais tout le monde est cultivé. Ils sont conscients du monde politique, de l’histoire… Mais après tant d’années de contrôles et d’oppression militaires où la liberté d’expression n’existe pratiquement pas, la population a peur de s’exprimer sur des sujets, comme sur idées politique opposé à celles du pays par exemple, les gens peuvent même être arrêtés et emprisonnés pour ça.

Havana under the sun2

Il est difficile de tout expliquer brièvement, mais Cuba vaut certainement la peine d’être visité, et si vous voulez encore avoir la chance de sentir tout cela, allez-y vite, avant que les choses changent. Après tout ce temps nous n’avons jamais visité un pays avec une culture sociale tant unique. Un système qui avait de bonnes intentions pour garantir les besoins de base pour tous, mais avait beaucoup trop de faiblesse pour assurer une durabilité de son auto-économie et qui a fini par tomber dans l’oppression pour pouvoir conserver sa cause dans des périodes économiques difficiles.

Pour cloturer ce voyage, au milieu de la nuit de notre départ, nous avons eu une belle surprise quand un ami d’Eva est arrivé dans une Chevrolet Impala décapotable des années 60 en parfait état, pour nous emmener à l’aéroport. C’est une des 5 encore existante à Cuba, c’était super! On a finit en beauté!

Ride to the aeroport with that car!

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